Des personnalités originaires de la ville de Ténès, les Ténésiens s’enorgueillissent du parcours de deux enfants de la région : le poète Si M’Hamed Kouadri et l’athlète, médaillé olympique, Noureddine Morceli.
Descendant direct de la famille de l’Emir Abdelkader, Si M’Hamed Kouadri est né à Orléansville (actuelle Chlef) le 1er décembre 1892.
Après un diplôme de médecine obtenu à l’université d’Alger, il part travailler à Fès, au Maroc. Là-bas, il devient « tabib el arbi » (médecin arabe). Parallèlement à la pratique de la médecine, Si M’Hamed Kouadri griffonne à ses heures perdues des strophes sur des bouts de papier. Ce qui semble au départ qu’un moment d’évasion et de solitude devient vite une passion. Faisant connaître ses écrits, Si M’Hamed Kouadri finit par devenir un poète célèbre et adulé par ses pairs qui découvrent ainsi sa sensibilité à fleur de peau et son écriture délicate. Sa participation à des concours de poésie, notamment celui de l’Académie des jeux floraux du Languedoc, lui vaudra plusieurs récompenses. Même le grand Léopold Sedar Senghor lui rendra hommage dans l’un de ses poèmes, après avoir été soigné par Si M’Hamed Kouadri lorsqu’il était tirailleur dans l’armée française.
Marié à la fille d’une grande famille de l’Ouarsenis, la princesse Oum Cheikh Ben Bouali, Si M’Hamed Kouadri mourut en 1964 à Ténès.
Noureddine Morceli, l’étoile des pistes
Descendant direct de la famille de l’Emir Abdelkader, Si M’Hamed Kouadri est né à Orléansville (actuelle Chlef) le 1er décembre 1892.
Après un diplôme de médecine obtenu à l’université d’Alger, il part travailler à Fès, au Maroc. Là-bas, il devient « tabib el arbi » (médecin arabe). Parallèlement à la pratique de la médecine, Si M’Hamed Kouadri griffonne à ses heures perdues des strophes sur des bouts de papier. Ce qui semble au départ qu’un moment d’évasion et de solitude devient vite une passion. Faisant connaître ses écrits, Si M’Hamed Kouadri finit par devenir un poète célèbre et adulé par ses pairs qui découvrent ainsi sa sensibilité à fleur de peau et son écriture délicate. Sa participation à des concours de poésie, notamment celui de l’Académie des jeux floraux du Languedoc, lui vaudra plusieurs récompenses. Même le grand Léopold Sedar Senghor lui rendra hommage dans l’un de ses poèmes, après avoir été soigné par Si M’Hamed Kouadri lorsqu’il était tirailleur dans l’armée française.
Marié à la fille d’une grande famille de l’Ouarsenis, la princesse Oum Cheikh Ben Bouali, Si M’Hamed Kouadri mourut en 1964 à Ténès.
Hassina Amrouni